10% pour la Fonction Publique , contre la loi de transformation de la Fonction Publique : 400 participants aux Heures d’Informations Syndicales !!!

La CGT des collectivités de Montauban a réuni plus de 400 participants aux heures d’informations syndicales…contre la loi « transformation fonction publique » et la casse programmée des services publics et des statuts. La bataille s’organise pour le service public, les statuts, l’emploi, le temps de travail, les salaires…
La CGT mène campagne pour « 10% pour la fonction publique » pour des mesures d’urgence :
– 10% de temps de travail en moins
– 10% d’effectif en plus
– 10% d’augmentation indiciaire et salariale
– 10% de temps de formation
RAPPEL :
La loi de transformation de la fonction publique vise à transformer la gestion des ressources humaines des collectivités territoriales. Son objectif est de la rapprocher du fonctionnement des entreprises privées concurrentielles.
Cette loi élargit la possibilité hallucinante de nommer des gens n’ayant pas la qualité de fonctionnaires dans les emplois de direction de la fonction publique territoriale. Incitation au départ volontaire, recours aux contractuels libéré, rupture conventionnelle, alignement des instances de représentation du personnel sur le secteur privé, tout est entrepris dans cette loi pour rendre la gestion du personnel des collectivités locales quasiment identique à la gestion d’une entreprise. C’est d’ailleurs ce qu’annonçait ouvertement le rapport parlementaire Belenet Savatier : « La fluidité entre la fonction publique et le secteur privé apparaît comme l’une des options au service de l’ouverture et de la performance des organisations ».
Ce rapport suggérait également de diversifier le recrutement dans les collectivités en adaptant les modalités de recrutement des apprentis au sein des collectivités.
Certains élus pourront y voir là des opportunités à court terme pour faciliter la gestion de leur collectivité dans une perspective gestionnaire de compétition et de différenciation des territoires, voire de clientélisme. Le gouvernement affirme d’ailleurs avoir le soutien des élus locaux pour la mise en oeuvre de la loi.
Cette loi vise à rendre la plus lisse possible une privatisation massive des services publics locaux que l’État pourra fortement contraindre, même contre l’avis éventuel des élus. La soutenir constitue un calcul dangereux.
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