Enfin pas la précarité généralisée, les « jobs à 1 euros » et l’apprentissage au service du patronat…Non, non…On applique en France ce qui a été arraché par la lutte des travailleurs allemands :
- les 28 heures de travail par semaine…
- la hausse générale des salaires de 4,3%
- une prime de 100€ pour les trois premiers mois de l’année….
CHICHE ???
Cette victoire des travailleurs allemands est le fruit d’un rapport de forces et d’une mobilisation forte de près d’un mois dans les entreprises, et d’une puissante convergence des luttes dans les régions. Les travailleurs allemands des industries de la métallurgie ont montré, par la lutte, que leur mobilisation collective en entreprise et l’adhésion massive à un syndicat (près de 2,5 millions de syndiqués) sont la seule solution pour obliger le patronat à négocier sérieusement sur leurs revendications. Le syndicat IG Metall revendiquait 6% d’augmentation de salaire.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=xRWwYi8NT2k?rel=0]Pour les métallos, en Allemagne, la réduction du temps de travail est le moyen le plus juste et le plus efficace pour donner un emploi à toutes celles et ceux qui en sont privés, pour alléger la charge de ceux qui en ont déjà beaucoup trop et qui souffrent de la dégradation de leurs conditions de travail.
L’augmentation des salaires vise la reconnaissance des qualifications, améliore la qualité de vie et participe efficacement au financement de la protection sociale. Autant de revendications rejetées par le patronat et le gouvernement en France.
Les métallos en France ont donc toutes les cartes en mains pour, à leur tour, exiger le retour des fruits de la croissance et une autre répartition des milliards d’€ de richesses créées par le travail. La FTM-CGT propose aux salariés de la métallurgie d’en débattre et de rejoindre la CGT.
Voir le dossier de la CGT : Les 32 heures