Depuis 48h, les cheminot-e-s du Tarn-et-Garonne sont mobilisés pour défendre le service public
ferroviaire.
La réforme portée, aujourd’hui, par le gouvernement, aura des conséquences dramatiques pour les conditions de travail des cheminot-e-s, comme pour les usagers, dans leur utilisation quotidienne du train. Elle poursuit un seul objectif : ouvrir le capital
pour que des actionnaires viennent se faire du fric !
Moins de trains, des tarifs à la hausse et une remise en cause de la sécurité. Le pacte ferroviaire proposé, par Edouard Philippe, a pour objectif de nous amener vers le modèle du rail version Thatcher. Un modèle qui à fait des dizaines de morts. Il
ne répondra en rien aux besoins de mobilité des populations de notre département, pire il remettra en cause l’égalité d’accès au transport.
Pour les cheminot-e-s, cette réforme n’apporte aucune réponse à la question centrale de la dette. Qu’en fait-on ? L’État la reprend-t-il ? Silence Radio. Concernant le statut, les cheminot-e-s sont bien conscients du travail engagé par le gouvernement sur l’opinion publique. Statut et service public sont indissociables !
Alors que la question écologique est d’une urgence absolue, cette réforme, qui prône la mise à mort du fret, va jeter des milliers de camions supplémentaires sur les routes. C’est irresponsable.
Malgré les tentatives honteuses de l’entreprise d’entraver la grève, la mobilisation a été massive. Sur l’ensemble du département, le taux de gréviste, tous collèges confondus (exécution, maîtrise et cadre), atteint les 80%. C’est historique.
Réunis en Assemblée Générale, les cheminot-e-s ont décidé à l’unanimité de poursuivre leur mouvement
de grève les 8 et 9 avril 2018.
Nous ne lâcherons rien. Les cheminot-e-s sont déterminés à mettre en échec la mise à mort de la SNCF et à
défendre un service public ferroviaire au service de l’intérêt général.
Montauban, le 4 avril 2018