Pour sauver le ferroviaire, il faut les faire reculer, il faut lutter !
Depuis maintenant 10 jours, les cheminotes et les cheminots ont engagé un bras de fer avec le gouvernement pour défendre un service public ferroviaire de qualité, sécurisé et accessible à tous.
Le projet de réforme de la SNCF cristallise les enjeux idéologiques et sociétaux autour de la conception même d’un service public et par-delà le choix de société dans laquelle nous voulons vivre.
Cette logique de destruction des biens communs se reproduit sur l’ensemble des services publics. L’individualisation et la financiarisation des services est catastrophique en terme d’aménagement du territoire, elle accentue les inégalités entre régions et entre classe sociale.
Usagers, cheminots, nous ne sommes pas que des consommateurs, le service public n’est pas une marchandise, le train n’est pas à vendre.
La bataille du rail que nous menons n’est pas une bataille des « privilégiés de cheminots ». C’est, au contraire, une bataille de l’intérêt général, pour le service public ferroviaire, pour permettre aux usagers de circuler dans des conditions de sécurité optimales et d’être accueillis dans nos trains et dans nos gares, pour la remise en état des voies et ne pas fermer 9 000 km de lignes, pour que le fret soit enfin mis au service de l’écologie et non des intérêts financiers, une bataille clairement pour le bien commun, le bien de la nation.
Notre combat est le combat de toutes et tous.
Nombreux sont celles et ceux qui expriment leurs soutiens et leurs encouragements aux salariés en luttes et qui souhaitent participer, avec leurs moyens, à la solidarité financière mise en place par la CGT.
Les chèques sont à mettre à l’ordre de la CGT-cheminots de Montauban et à envoyer à l’adresse suivante : UDCGT82 18 Rue Jules Michelet, 82000 Montauban.