17 octobre : une marche CGT pour conquérir l’emploi, l’égalité et la dignité
L’UD CGT 82 a participé à la marche nationale CGT pour l’emploi et la dignité, à Paris le 17 octobre. Elle a réuni plusieurs milliers de travailleurs, en convergence avec la marche des Solidarités des travailleurs sans-papiers. Impulsée par des dizaines d’organisations CGT (fédérations, UD et UL, syndicats), la manifestation a démontré en pratique la combativité de la CGT et rend vivante la volonté de placer l’emploi, la dignité, l’égalité, la liberté, le changement de société au cœur des enjeux, des réflexions et des actions.
Au départ de la manifestation, le ton est donné « Nous sommes debout. […] Il nous faut changer ce système. Aujourd’hui est le début d’un mouvement de haut niveau qu’il nous faut construire avec l’ensemble du monde du travail. […] On sait que le combat sera long et dur, mais c’est la seule solution. Rien ne se fera dans ce pays sans l’unité d’action des travailleurs. C’est notre tâche historique et nous devons être au niveau », a expliqué Olivier Mateu UD CGT 13.
« On va poursuivre ce travail, l’unification du mouvement ouvrier, pour aller à la gagne. La suite immédiate au 17 octobre ce sont les Assises nationales pour la riposte général et le changement de société des 29 et 30 octobre, à Martigues. Nous avons la responsabilité de construire une autre société où l’être humain sera placé au cœur de toutes les préoccupations. Il nous faut créer les conditions de sortie du capitalisme si on veut jouer notre rôle »,
Une marche pour répondre aux attaques du patronat
Des salariés d’entreprises en lutte, tels les Bridgestone, les TUI, les Monoprix, étaient présents à la marche nationale à Paris le 17 octobre. « Face au gouvernement et au patronat qui cassent l’emploi, on a besoin de montrer que le monde du travail est présent. On relève la tête, et on va au combat contre toutes ces injustices et ces licenciements pour [imposer notre] Jour d’après. ».
Facteur d’espoir et de combativité, cette marche nationale a redonné confiance en la lutte, l’organisation et la mobilisation collective.
C’est d’ailleurs aussi ce que nous déclaré Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME (CGT Mines et Energie) : « On vit au quotidien des menaces sur l’emploi et sur l’industrie. Aujourd’hui on a l’occasion de nous faire entendre et de dire qu’il faut arrêter cette mascarade et redonner du sens à l’industrie et au monde du travail, pour assurer un avenir à nos emplois et aussi pour [nos enfants] ».
Dans un contexte négatif (coronavirus, sidération, vague de licenciements, couvre-feu et autoritarisme), le succès de cette marche nationale CGT, malgré la pression de l’Etat et certains obstacles bureaucratiques, démontre aussi que la CGT est toujours là, malgré la crise globale, pour défendre les travailleurs, avec ou sans emplois, français comme immigré.