1er mai : Prise de parole de Sébastien pour l’UD CGT 82

Chères, chers camarades,

Le virus est partout !!!!

En France comme ailleurs, le capitalisme est le véritable virus qui nous empoisonne.

  • Cent mille morts du COVID,
  • des dizaines de millions de Français confinés et reconfinés pendant plus de 200 jours,
  • plus d’un millier de plans de licenciements,
  • des millions de chômeurs,
  • des travailleurs contraints, exposés et exploités,
  • des dizaines de milliers d’étudiants abandonnés,
  • la misère, la pauvreté, la détresse qui explosent,
  • un régime de plus en plus autoritaire et ultra sécuritaire,…

Voilà le bilan de Macron et de son gouvernement.

Et pendant ce temps, les multinationales du CAC 40 font exploser leurs bénéfices. Les milliardaires français voient leurs fortunes augmenter encore et encore.

Que ce soit :

  • Le scandale des vaccins soumis aux logiques du profit et à la géopolitique des impérialismes,
  • la destruction de nos capacités industrielles et sanitaires au nom de la rentabilité capitaliste,
  • les tensions et guerres entre pays,

TOUT dans cette crise globale démontre qu’il faut s’attaquer à la racine du problème.

Pour imposer et étendre une protection sociale et sanitaire maximale, il est donc nécessaire de briser la propriété privée lucrative. Tous les moyens de production doivent être gérés par les travailleurs concernés et leur organisation syndicale. Cela vaut, de manière urgente pour le secteur de la santé et de l’industrie pharmaceutique afin d’imposer une autre gestion sanitaire sous contrôle des usagers. Mais nous devons l’imposer également pour l’éducation, le transport, le BTP, l’agroalimentaire, les industries chimiques, métallurgiques, électriques, gazières, les postes et télécommunications, etc…

 

Oui, nous devons sortir du capitalisme.

  • Femmes et hommes de volonté,
  • avec ou sans gilets,
  • syndiqués comme non syndiqués,
  • croyants comme non croyants
  • immigré ou non,
  • avec ou sans papier,

Notre notion de classe dans cette société injuste est notre référentiel commun absolu.

Le pouvoir de l’oligarchie et le règne de l’Argent ne sera pas annihilé sans des mesures radicales nécessaires pour construire une nouvelle société qui place l’Humain au cœur de ses préoccupations :

1/ Socialisation des secteurs industriels et logistiques

2/ Fermeture de la Bourse et des spéculations, nationalisation des banques et annulation de la dette

3/ Interdiction des licenciements,

4/ Abrogation de toutes les lois et ordonnances anti-sociales

5/ Levée immédiate de toutes les mesures absurdes de « restrictions sanitaires »

Il faut répéter, répéter et répéter encore cette vérité : c’est maintenant le moment de vivre, de militer et de lutter.

Dans le Tarn et Garonne, comme partout en France, les luttes des travailleurs salariés se multiplient pour faire aboutir leur revendication immédiates :

  • hausse de salaires pour les personnels du commerce comme à Brico Dépôt,
  • maintien du service public pour tous et de qualité pour les électriciens, les gaziers et les fonctionnaires
  • ou encore amélioration des conditions de travail pour les personnels de santé, d’action sociale, des EHPAD tel qu’aux hôpitaux de Montauban et de Caussade !!!!…

Dans le privé, la lutte contre les plans de licenciements s’organise malgré la traitrise de syndicats réformistes.

Dans le public, la lutte contre les suppressions d’emplois, la casse des statuts et la privatisation s’organise dans les administrations et services publics.

Toutes les luttes et les revendications qui y sont portées sont celles de toute la CGT. Elles fondent le socle du projet de société que nous portons !
Le projet de la CGT est assis sur le triptyque porté chaque 1er mai : augmentation des salaires, diminution du temps de travail, plein emploi.

La satisfaction de ces revendications est indissociable de celles de la Sécurité Sociale pour tous avec les droits qui y sont rattachés. Les luttes actuelles contre la réforme du droit au chômage en est la preuve. Redonnons le pouvoir aux salariés en reprenant la propriété des moyens de production de biens et services.

Le combat social contre ce virus capitaliste dépasse nos frontières. L’impérialisme qui est le stade suprême du capital sème partout la désolation pour protéger les intérêts du grand patronat qui détient plus de 70% de la richesse mondiale. Il faut donc le battre dans un grand affrontement mondial.

Nous sommes internationalistes et solidaires, nous sommes pour l’unité des travailleurs de tous les pays face aux patrons et leurs multinationales. C’est pour cela que nous combattons les discriminations et le racisme. Dans le monde, des millions de gens sont obligés de fuir la guerre et la misère. Nous dénonçons toutes les guerres qui frappent les peuples innocents, en Syrie, au Yémen, en Palestine et ailleurs, nous confirmons notre engagement indéfectible pour la paix entre les peuples quel qu’en soient leurs origines. Tout ce qui joue la division des travailleurs doit être combattu !

 

Si les capitalistes ont le pouvoir d’Etat, nous avons nos organisations ouvrières et la masse. La pandémie a montré que lorsque les travailleurs arrêtent la production, notre société ne peut plus fonctionner. C’est par « le tous ensemble et le en même temps », par la grève interprofessionnelle, la désobéissance active et organisée, par des manifestations, par l’occupation des lieux de travail comme ce qui est fait dans plus de cent lieux de culture actuellement, que nous pourrons inverser les choses.

 

Pour toutes ces raisons, dans l’unité nous appelons les privés d’emploi, les jeunes, les retraités, les salariés du public et du privé à s’organiser, se mobiliser partout où c’est possible pour construire le rapport de force nécessaire à une véritable transformation de la société.

 

 

Chers camarades, Nous sommes et nous entendons rester les enfants de la Commune de Paris, du Front populaire et du Conseil national de la résistance !

Nous vous invitons à le démontrer dès que possible.

Rejetons la résignation, entrons dans l’action !

Construisons la riposte générale du monde du travail.

Vive la lutte des classes !

Vive la lutte internationale des travailleurs, vive la solidarité entre les peuples !

Vive le 1er mai rouge et international !

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