Une grande journée de grève générale a eu lieu aujourd’hui en Italie à l’appel de l’USB, du Cobas et de plusieurs syndicats de base.

Les syndicats estiment à au moins un million le nombre de travailleurs en grève. Plus de 100 000 personnes ont manifesté dans toute l’Italie. Cette journée marque une étape et un succès du syndicalisme de base, unitaire, de classe et combatif.

La grève a fortement perturbé les secteurs de la logistique et des transports, ainsi que les écoles tandis que des manifestations étaient organisées dans les principales villes du pays. Les transports urbains de plusieurs villes ont également été paralysées, et par la grève, et par le blocage des flux par des manifestants.

A Castel San Giovanni, un millier de syndicalistes du Cobas ont bloqué l’entrepot d’Amazon. La grève a par ailleurs perturbé le transport aérien et provoqué l’annulation de plus de 150 vols nationaux et internationaux. Plusieurs grands cortèges de travailleurs en grève et en lutte, notamment d’Alitalia et de GKN, ont convergé à Rome pendant la grande manifestation.

Dans toute l’Italie, les syndicats de classe et les travailleurs en grève et en lutte, ont mis en avant leurs revendications et dénoncé et refusé le nouveau « pacte » que la CGIL, la CISL, et UIL seraient sur le point de conclure avec le gouvernement et la Confindustria, le Medef italien.

Ajoutons enfin que cette journée de grève et de manifestations, annoncée depuis plusieurs semaines, survient au surlendemain de l’attaque par des fascistes clairement identifiés du siège de la CGIL, un des principaux syndicats du pays.

Au-delà de la CGIL, c’est bien le mouvement ouvrier, social et syndical qui était ciblé. Les syndicats qui appelaient à la grève aujourd’hui ont également dénoncé l’offensive fasciste qu’ils lient à l’aggravation des contradictions du capitalisme.

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