L’Association France Palestine Solidarité 82, la CGT, Solidaires, le PCF, le NPA, EELV, LFI, Attac, la Ldh vous invitent à une soirée-débat en soutien à Salah HAMOURI et aux prisonniers politiques palestiniens.
Avec Jean Claude LEFORT , coordinateur du Comité de soutien et beau-père de Salah Hamouri.
Jeudi 8 décembre 2022 à 20 h 30 salle du CE des cheminots Montauban-Villebourbon(grand parking de la gare, maison au fond à droite)
Salah HAMOURI
Depuis mars 2022, Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, défenseur des droits de l’homme, est en détention administrative dans une prison israélienne jusqu’au 4 décembre, sans charges ni procès. Ce n’est pas la première fois que Salah Hamouri est détenu arbitrairement. Il a déjà été arrêté six fois et a passé plus de neuf ans dans les prisons israéliennes, sans aucune preuve contre lui. Sa première incarcération date de 2001, alors qu’il était enfant. Après le 4 décembre, sa détention risque d’être prolongée, mais il risque aussi d’être définitivement expulsé de Palestine. Les autorités israéliennes ont déjà pris des mesures en vue de l’annulation de son statut de résident permanent de Jérusalem-est. Son épouse française, Elsa Lefort, est interdite d’entrée en Israël. Salah ne peut donc vivre en famille à Jérusalem avec son épouse et leurs deux enfants. Cet acharnement de l’état israélien contre Salah doit cesser. Salah Hamouri, né à Jérusalem d’un père palestinien et d’une mère française est aussi citoyen français. Emmanuel Macron répète qu’il exige la libération de Salah Hamouri mais les mois passent et sa situation reste inchangée. Il est important d’amplifier la mobilisation afin de contraindre la diplomatie française à exiger clairement sa libération.
Les prisonniers politiques palestiniens
Par milliers les Palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes en toute illégalité au regard du droit international. L’emprisonnement de masse est une stratégie mise en œuvre par Israël depuis 1967 pour tenter de briser la résistance du peuple palestinien à l’occupation et à la colonisation. En septembre 2022, on dénombrait 4650 prisonniers, dont 743 en détention administrative, 180 enfants, 32 femmes. La plupart des familles palestiniennes ont eu au moins un de leur membre emprisonné. Depuis le début de l’année 770 enfants ont été arrêtés.
La détention administrative : Les prisonniers palestiniens ne font pas toujours l’objet d’un procès. Une partie d’entre eux (enfants comme adultes) peut comparaître devant un juge militaire qui les place en détention administrative pour une durée de 6 mois, qui peut être renouvelée indéfiniment. Actuellement 743 prisonniers sont en détention administrative.
L’emprisonnement des enfants : Les enfants peuvent être emprisonnés dès l’âge de 12 ans. Chaque année près de 700 enfants palestiniens passent devant les tribunaux militaires israéliens. Ils ne bénéficient pas de la présence d’un avocat ou d’un membre de leur famille.
Des condamnations démesurées : 20 ans, 50 ans. Plus de 500 prisonniers purgent des peines de condamnation à vie. De 10 à 20 ans sont encourus pour jet de pierre sur un véhicule israélien. Dans la plupart des cas, ce sont des enfants qui sont condamnés pour ces lancers de projectiles.
Des traitements inhumains pour détruire psychologiquement et physiquement : Les prisonniers sont soumis à des châtiments corporels, des humiliations, des menaces de mort, des sévices sexuels, la privation de sommeil, l’entrave par des chaînes des poignets et des pieds, l’accès limité à l’eau, à la nourriture, aux installations sanitaires, aux soins médicaux… Les mises à l’isolement peuvent être prolongées indéfiniment. Soumis à de pareils traitements, le seul recours pour les prisonniers est la grève de la faim, souvent de longue durée, au péril de leur vie.