COMITE GENERAL UD CGT 82 Le 16 NOVEMBRE 2023

Le dernier congrès de notre Union Départementale s’est déroulé du 15 au 17 juin 2021 à Montech. Afin de faire un point d’étape de nos orientations votées démocratiquement lors de celui-ci, vous allez participer au Comité Général qui se tiendra le 16 novembre 2023 à Montbartier. Conformément aux statuts de l’UD CGT 82, chaque syndicat de l’Union Départementale du Tarn et Garonne a donc droit à un mandat. Les Unions Syndicales, organismes de coordination professionnelle départementaux, les Unions Locales ainsi que les responsables de groupes CGT dans les divers organismes (Sécurité Sociale, Prud’hommes, questions économiques, etc…) et les membres de la CE et de la CFC de l’UD seront également présents avec voix consultative.

Pour ce comité général, nous aborderons :

La rétrospective et l’actualité revendicative
La vie syndicale
La politique financière
La cooptation de camarades à la commission exécutive de l’UD

La lutte contre la réforme des retraites a réaffirmé le besoin de s’organiser de façon interprofessionnelle afin de gagner la lutte de classe nécessaire à la satisfaction des besoins sociaux et environnementaux, permettant à l’ensemble des travailleuses et travailleurs de vivre dignement, en mettant à bas le système capitaliste pourvoyeur de misère, de pauvreté et de guerres.

Si nous voulons imposer nos revendications, nous devons nous renforcer et outiller les syndiqués par la formation afin d’augmenter le nombre de militants. Tout un panel de formations syndicales doit être proposé par les syndicats afin que tous les syndiqués aient, dès leur 1ère année d’adhésion, à minima une formation pour s’impliquer dans la CGT.

Les camarades mandatés, élus ou ayant des responsabilités, se doivent de suivre les formations syndicales afférentes afin d’être en capacité d’organiser le rapport de force sur tous les lieux de travail pour gagner sur nos revendications et ainsi œuvrer au changement de la société.

La nécessité de s’organiser sur les lieux de travail pour construire le rapport de force est primordiale pour gagner sur nos revendications, par la lutte et la grève. Comme nous le savons, seule la coordination et la stratégie des luttes sur l’ensemble du territoire permettra de faire aboutir plus largement nos revendications immédiates etnos revendications interprofessionnelle afin d’œuvrer à la transformation de la société.

Irrémédiablement, la connaissance de nos forces organisées est un enjeu majeur au même titre que la syndicalisation et la formation syndicale.

La Sécurité Sociale a été conquise par la mobilisation interprofessionnelle des travailleuses et travailleurs sur les revendications de la CGT. Cela ne fut possible que par l’organisation des 5 millions de syndiqués CGT en 1945.

Les élections professionnelles dans le privé comme dans le public sont un enjeu majeur qui permettra à toute notre organisation de se renforcer sur les lieux de travail où nous sommes structurés en syndicat, sur ceux où nous sommes présents et de nous implanter sur les lieux de travail où la CGT n’y est pas.

Un plan de syndicalisation a été débattu et voté à la commission exécutive de l’UD en juin 2022 reprenant l’ensemble de ces éléments.

Le nombre de syndiqués CGT dans le Tarn et Garonne est en augmentation depuis 2020. Sur l’année 2023, 152 adhésions ont été recensées sur CoGiTiel pour notre département et 29.000 sur le plan national. Le nombre de nouveaux syndiqués ne reflète cependant pas la réalité : tous les syndiqués n’étant pas inscrits sur CoGiTiel ne sont donc pas, pour l’instant, comptabilisés. Pire, ils ne reçoivent pas la presse CGT dont notre presse départementale « AGIR ».

Des collectifs ont été mis en place afin de mettre en œuvre les décisions de notre dernier congrès tant sur le plan revendicatif, que sur la vie syndicale, la politique financière et la propagande.

Au vu des attaques que subit le monde du travail, les questions d’orga et de formation sont indispensables pour l’élévation du rapport de force nécessaire à la défense des intérêts individuels et collectifs des travailleurs et travailleuses.

Mais elles ne se suffisent pas à elles seules :

Le dernier exemple que nous venons de subir en est encore une fois la preuve. Si nous pouvons nous satisfaire du niveau de mobilisation que nous avons eu dans les mois de lutte contre la réforme des retraites, nous ne pouvons que constater qu’il n’a pas été suffisant pour contrer ce gouvernement au service exclusif du capital.

Il en va de même pour les locaux de notre organisation syndicale puisqu’ils sont remis en cause dans beaucoup de communes comme Châteauroux, Seclin, Foix et notamment à Montauban. Les bourses du Travail à l’instar de notre Maison Du Peuple doivent rester à la main des travailleurs. Cela ne peut faire l’objet d’une quelconque remise en cause par certains partis politiques amenés à être élu sous peine de retomber dans les années les plus sombres de notre histoire.

Les décisions que nous avons adoptées lors de notre dernier congrès posaient déjà ce constat amer sur notre capacité à mettre à mal les politiques menées par les défenseurs du capital. Nous devons donc continuer dans cette voie et collectivement dépasser nos propres difficultés et celles imposées par le patronat quel qu’il soit.

Le seul moyen de contrer les politiques capitalistes mises en œuvre par le gouvernement qui jettent toujours un peu plus les travailleurs et travailleuses de ce pays dans la précarité et la pauvreté, passe par la mise en œuvre et l’amplification de la démarche CGT basée sur le fédéralisme pour organiser collectivement les travailleurs et travailleuses, au niveau interprofessionnel à partir de leur poste de travail.

L’accroissement des inégalités entre les détenteurs du capital et l’ensemble des salariés, augmente toujours plus les injustices. Ce sont les politiques menées par le gouvernement qui aujourd’hui, comme à chaque fois dans notre histoire, provoquent le repli sur soi des travailleurs et travailleuse faisant ainsi émerger partout en Europe, et notamment en France, les idées les plus réactionnaires menant les partis fascistes d’extrême droite au pouvoir, en utilisant la vieille recette de la peur de l’étranger et du bouc émissaire. Cela peut amener certaines et certains à rendre responsable de la situation une minorité culturelle et/ou religieuse, permettant ainsi de protéger et préserver le capitalisme.

Lors de ce comité général, il nous faudra faire le point sur la mise en œuvre des décisions du dernier congrès et sur les perspectives que nous devons construire ensemble pour que la CGT, dans le 82, gagne, l’élévation du rapport de force des travailleuses et travailleurs afin de contribuer à bâtir une société basée sur la justice sociale et défaite de l’exploitation capitaliste pour garantir une paix durable pour tous et toutes ainsi que pour les générations futures.

Plus que jamais les travailleuse et travailleurs de ce pays ont besoin d’une CGT de lutte de classe et de masse à la hauteur des enjeux.