Election TPE: Toutes et tous concernés…acteurs pour la conscience de nos intérêts communs !!!

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Pour la 4éme fois, 5 millions de salariés des Très Petites Entreprises (entreprises de moins de 11 salariés) vont voter, du 25/11 au 9/12 pour élire leurs représentants à la Commission Paritaire Régionale Interprofessionnelle.

Ce vote peut être l’occasion pour les salariés des TPE, très rarement syndiqués, une occasion de sentir qu’au-delà de leur grande diversité (ménage, théâtre, restauration, etc …) ils ne sont pas des individus isolés mais qu’ils ont des intérêts communs avec tous les travailleurs. Une occasion pour qu’une conscience de classe s’éveille….

Encore faut-il que l’information sur ces élections et leurs enjeux leur parvienne et dans ce domaine on ne peut compter ni sur le patronat ni sur les médias.

Mais chacun d’entre nous peut peser sur ces élections, cela quelque soit son statut : actif ou retraité, indépendant ou salarié. En effet, des salariés des TPE nous en rencontrons à chaque instant : en portant bébé à la nourrice, en faisant les courses ou réparer la voiture, en buvant un coup au bar. Il est donc possible de profiter de ces contacts pour leur parler de ce scrutin et de leur droit à y participer.

Le résultat de ces élections sera additionné à ceux obtenus dans les entreprises entre 2017 et 2020, et participera à mesurer le poids des syndicats au plan national interprofessionnel, dans les branches et sur les territoires La mesure de la représentativité permettra également de répartir, entre les différentes organisations syndicales, leurs mandatés au conseil des prud’hommes, dans les Conseils Économiques Sociaux Environnementaux Régionaux, les commissions régionales Transitions Pro (formation professionnelle).

IDEES RECUES :

La France n’est pas constituée d’une masse de petits patrons, pourtant toutes les politiques d’exonérations de cotisations sociales ou de “flexibilisation” du Code du travail ont été faite au nom de ces modestes employeurs.

Seulement 19,9% des salariés français travaillent pour une micro-entreprise (moins de 10 salariés) : deux tiers de ces micro-entreprises n’ont aucun salarié, formant une masse de gens qui sont leurs propres employeurs. Ces “auto-entrepreneurs” constituent une entreprise seulement de manière juridique, alors qu’ils subissent le même lien de subordination que les salariés, sur les plateformes Uber ou Deliveroo par exemple. Ils n’ont ainsi aucun attribut du patronat et leur situation peut se révéler très précaire. Aujourd’hui, la majorité des salariés des TPE/PME (7 sur 10) travaillent dans des filiales de groupe. 60% des PME sont des filiales de groupes, c’est-à-dire d’un ensemble d’entreprises avec en son sommet une société maison-mère (la holding) qui est l’actionnaire majoritaire de l’ensemble des sociétés du groupe (les filiales).

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