Depuis plusieurs mois, la situation des salariés de la clinique Boyé était insupportable. Les conditions de travail ne cessent de s’y dégrader. Pression inadmissible de certains médecins, non remplacement des collègues en arrêt, sous-effectifs, salarié.e.s multi-fonctions, absence de formation… Tout ça pour des salaires bien bas !!!
Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque dans cette « petite clinique familiale » qui enregistre 13 millions de chiffre d’affaire sur un an avec « seulement » 120 salarié.e.s !
Cette richesse n’existerait pas sans le travail des salarié.e.s et pourtant, comme partout, c’est les actionnaires/patrons qu’on gave ! Des marchands de santé qui s’engraissent sur le dos de la Sécurité sociale et des personnels. Car, en France, c’est l’assurance maladie qui assure 90 % des recettes des établissements privés, les 10 % restant étant assurés par les complémentaires ou les patients.
Malgré tous les efforts fournis par les personnels durant cette crise COVID, la direction restait sourde aux revendications des salariés. Une gestion des personnels méprisantes qui pourrait mettre en danger les patients…
Collectivement, ils ont décidés de ne plus subir et de se mettre en grève durant 3 jours, plus de 50% des personnels se sont mise en grève et ont obtenus :
- Arrêt des pressions : des sanctions envers des médecins maltraitants envers les salarié-e-s
- Recrutement de 2 Infirmières
- Primes COVID et Grand âge
- remplacement des matériels et mobiliers défectueux
- Respect des instances représentatives du personnel, de ses élus et des syndicats
- Respect des obligations légales et conventionnelle en matière de temps de travail
A noter le renforcement de notre syndicat de lutte avec l’adhésion de 6 salariés qui renforcera le respect obtenu par la direction durant ce conflit…Le syndicat CGT de la clinique Boyé remercie la présence et le soutien des camarades de l’interpro.
La lutte paye…Vive la CGT , vive les travailleurs en lutte !!!
Photos : Medidonk photographie