GREVES & MOBILISATIONS – 12 décembre 2024 DEFENDONS NOS EMPLOIS !

GREVES & MOBILISATIONS – 12 décembre 2024
DEFENDONS NOS EMPLOIS !

Près de 300.000 emplois menacés ou supprimés
Dans un contexte où les entreprises s’enrichissent toujours plus, les vagues de suppressions d’emplois
dans l’industrie se multiplient. Depuis plusieurs mois, la CGT alerte sur la situation industrielle
désastreuse et recense aujourd’hui 286 plans de suppressions d’emplois ! La tendance est à
l’accélération du rythme de mise en œuvre de cette casse industrielle !
Au-delà des ravages sociaux avec la destruction d’emplois directs et indirects, la désindustrialisation
entraîne aussi des ravages territoriaux avec la désertification impactant tout le tissu économique et
les services publics français, nouvelle cible du gouvernement Barnier.
Chaque emploi supprimé entraîne des effets domino sur les sous-traitants, les prestataires de services
et tout l’écosystème économique local. Ces plans de licenciements n’effacent pas seulement des
emplois, ils vident des régions de leur attractivité, de leur commerce de proximité…
Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage, ces suppressions d’emplois plongent également des
familles dans l’incertitude.
Ça suffit ! L’argent public est massivement versé dans des aides et subventions aux entreprises qui,
sans contrepartie, licencient et délocalisent. Ces fermetures d’entreprises et d’usines sont les
conséquences directes de la politique de l’offre.
Face à la gravité de la saignée industrielle, il faut agir, sans attendre, avec des mesures d’urgences
immédiates :
1. Un moratoire sur les licenciements pour sauvegarder les emplois, les qualifications et les
compétences ;
2. Un plan national de maintien et de relocalisation des outils et emplois industriels, piloté par un Etat
assumant un rôle d’acteur central de l’industrie ;
3. La conditionnalité des aides publiques doit être mis immédiatement au service de l’arrêt de la casse
industrielle ;
4. Un plan d’urgence, par des aides d’Etat, face aux factures énergétiques élevées pour l’industrie ;
5. Un plan d’urgence pour l’investissement productif avec une conférence de financement de
l’industrie et de mobilisation des outils financiers publics ;
6. L’organisation d’Assises de l’industrie.

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