Chères et chers camarades,
Dans un contexte inédit sous la 5émé République ou aucune majorité politique n’est en capacité de gouverner seule, le jeu des alliances va bon train. Ce jeu malsain qui fait jour aux vraies intentions des uns et des autres et qui dévoile aujourd’hui la réalité de ce qu’est la perversion politique. Nous parlons notamment de la posture de l’extrême droite et de la droite extrême. Le vote du budget, le PLFSS, en est le parfait exemple. Ce gouvernement a ouvert la valse des 49.3 dans la continuité de ses prédécesseurs. Finalement rien ne change sous la « macronie » ! Dans cette atmosphère nauséabonde, le RN et ses alliés se targuent de jouer les arbitres mais avance main dans la main avec Macron et sa « non majorité ».
Face à ces politiques capitalistes de divisions, d’exclusions et de discriminations et faiseuses de guerres, luttons pour une société plus juste, tolérante, solidaire, durable et humaniste. C’est avenir ou le monde des travailleuses et travailleurs ne répondrait pas au seul intérêt du capital mais serait porteur de valeurs émancipatrices pour chacune et chacun d’entre nous.
Il y aurait bien d’autres sujets à aborder, la situation internationale, les conflits dans le monde en particulier au Proche Orient et aux portes de l’Europe sans oublier la situation sociale en France sur l’emploi, les salaires, les retraites, les services publics, etc. Le prochain congrès de l’UD qui, comme vous le savez se tiendra du 18 au 20 Mars 2025 à Montech sera sans nul doutes l’occasion d’échanger autour de ces sujets et bien d’autres évidemment. Au-delà des obligations statutaires CGT, il nous appartient dans nos syndicats respectifs, de bien préparer ce temps pour en faire un grand moment de débat démocratique pour notre organisation. Tirons ensemble de belles perspectives de luttes pour gagner sur nos revendications avec une CGT plus forte.
Souvenons-nous des paroles de Nelson Mandela :
« Tant que la pauvreté, l’injustice et les inégalités flagrantes persistent dans notre monde, aucun de nous ne peut vraiment se reposer.»
Benoît Castel